Chevaucher le Vide…
Voici une saisissante et ambitieuse approche.
Le vide. Mais de quel vide est-il question ici ?!
Pour cela, il faut se référer aux œuvres de l’artiste Martin Loeb.
C’est au sein de la chaleureuse galerie Zombrart de Sarah Badet que le peintre y présente ses œuvres et un livre collector, publié à 80 exemplaires.
Celui qui fut, en 1974, l'acteur principal des films : « Mes petites amoureuses » (Jean Eustache), « Roberte ce soir » en 1977 (Pierre Zucca) et « Maladolescenza » de Pier Giuseppe Murgia, a laissé de côté le cinéma pour se consacrer à la gravure.
Ses oeuvres interrogent, interpellent… Elles suscitent l’interrogation, la curiosité…
Elles sont autant de mystères, de sens cachés, d’invitations à comprendre ce qu’est le vide.
Le vide, c’est une page blanche qui demande à se vêtir d’un trait, d’une note de musique ou de mots.
Le vide, c’est celui qui se comble par la force créatrice qui née de l’esprit et vient du coeur.
Derrière le vide, il y aussi la douleur. Le doute, la peur, la crainte et qu’il nous faut alors « chevaucher » pour continuer à avancer. Mieux encore qui permettra de laisser surgir la création.
(c) Pierre Sinanian
(c) Pierre Sinanian
(c) Pierre Sinanian
(c) Pierre Sinanian
(c) Pierre Sinanian
Les œuvres de Martin Loeb sont abruptes, authentiques, instinctives.
Celui qui était entré à l'atelier de Robert Frélaut à Montmartre, livre à travers ces différentes gravures ou tableaux, un voyage vers la symbolique de ses pensées.
Une clef pour chevaucher le vide.
« Chevaucher le vide » de Martin Loeb
Galerie Zombrart
Sur rendez-vous
Livre « Chevaucher le vide » publié aux éditions Zombrart, 80€
(c) Pierre Sinanian/Mi.ian Galery. janv 23
Tags : Martin Loeb, art, gravure, galerie Zombrart
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